A l’échelle du département du Cantal, les zones humides sont présentes partout, quels que soient les contextes géographiques et l’altitude. Elles sont particulièrement nombreuses dans les secteurs de hauts plateaux de l’Artense, du Cézallier, de l’Aubrac ou des planèzes volcaniques, et se font plus discrètes sur les versants pentus des vallées du massif ou dans les bassins de Massiac, Saint-Flour ou Maurs.
Omniprésentes dans le paysage, les nombreux termes les désignant (sagnes, sagnolles, narses…) ponctuent les cartes topographiques ou cadastrales de tout le département. Elles représentent en moyenne environ 5% de la superficie du département du Cantal.
Partout sur le territoire, elles ont subi des aménagements et destructions, sous la pression anthropique, dont les atteintes cumulées peuvent avoir un impact important à l’échelle de bassins versants.
Face à la régression des zones humides, et afin de préserver leurs fonctionnalités et les nombreux services fournis par ces milieux, une réglementation spécifique a été définie et des outils de préservation et de gestion sont proposés et mis en place.
A partir de 2022, le Conseil départemental, les services de l’Etat et les partenaires gestionnaires des milieux aquatiques comptent poursuivre et renforcer les connaissances dans ce domaine (inventaires, études de fonctionnalités, cartographies, restaurations de milieux, …).
C’est ainsi qu’un nouveau programme d’accompagnement des gestionnaires de zones humides a été mis en place par le Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne (CEN d’Auvergne) dans le Cantal, sur le bassin Adour Garonne (hors bassin du Célé). Ce programme s’inscrit dans la continuité des actions déjà menées depuis 2005 dans le cadre de la Cellule d’Assistance Technique Zones Humides porté par le Conservatoire : lien vers le site internet “Réseau sagnes”